Sous ma plume imbécile
Je confesse ma mort
Raconter ma vie
Serait trop d'efforts
Je n'ai qu'une envie
Le plaisir facile
De pleurer mon sort
Ainsi va ma mort


Avril 14

Aimez mes failles
Que peu je ne supporte
Que tripes et entrailles
Ne cessent de vomir
Sans tabou disséquées
Auto-psy autopsiée
Avant même d'être née
L'impudence de mes cris
Etouffés dans l'écrit
Exprimés sans retenue
D'une souffrance mise à nue
Une misère sans contenu
Des heurts et des heures
A errer dans l'erreur
Au diable mes pleurs
Ma folie et mes peurs
Que la poésie m'emporte !

Avril 14

Que la folie m'emporte
A coup de pieds dans la porte
Je préfère encore
Libérer mon corps
Et perdre ma tête
Avant que mon être
S'envole par la fenêtre
Et s'écrase raide mort
Comme un con de pigeon

mars-avril 14

De m'écrire
Moi
Ma vie
Ah si vous saviez
De l'histoire
A la vérité
Les mensonges liés
De m'écrire
Je ne sais
S'il faut tout trier
Ou ne rien jeter
Ah si vous saviez
Moi
Je ne suis pas sûre
Du tout
De tout
Oser le silence
Trop longtemps
Attendre 20 ans
Déballer
Ah si vous saviez
Vous ne liriez pas
Mais que sais-je
Vraiment
De souvenirs
Perdus
Voilés ou interdits
Des petits papiers
De-ci de-là
De moi
Retrouvés
Ah si vous saviez



mars 14

Arraché
Aux rêves bulles
Soudainement
Tombé du ciel
Le brouillard
S'insinuant
Sans gêne
Dans chaque molécule
D'un corps d'enfant
Brimé et rebelle

Le sol
Solide
Avide de chute
Attend
Mais comment
Resté debout
Etre frêle
Quand tout tremble
Même la terre
N'est plus rassurante

Aucun repère
Ni père ni mère
Ni ciel ni terre
Les rêves brisés
Les bulles explosées
La vie enterrée
Sous un tas de gravats
Et l'horizon noir
La lutte dernière
Est celle de l'espoir




mars-avril 14

A tout croire
Tant le mal
Est présent
Et l'envie
De rêver
La seule trêve
On se construit
Un monde de verre
Mais le temps
Est cruel
Et détruit
L'illusoire

Avril 14

La seule étreinte
Depuis si longtemps
C'est elle
Elle me sert
Si fort
J'en respire à peine
Elle m'essouffle
Eprise d'elle
Empoisonée de moi
Amour fusionnel
Prison mortelle
J'étouffe à chaque fois
Et pourtant je la rappelle
Sers-moi
Ma fidèle
Tout mon corps
Tremble de toi
Tu me fais mal
Tu ressembles à la mort
J'en prends peur parfois
Mais tu ne m'auras pas
Même si tu m'éreintes
Je reste vivante
Je m'éloigne
Angoissante toi
Reine tenace
Ton règne eternel
Me lasse
Tu finiras par te taire
Mon amante
Trop collante
Toi l'angoisse


mars - avril 14

De Mes Larmes
Coulent Une Histoire
Mes Combats
Mes Victoires
De Mes Larmes
Voir le Miroir
D'un Coeur
Prêt à Vivre
De Mes Larmes
Suivre la Route
Un Trésor
Quelque Part dort
Et Mes Larmes
Mènent à ce Point.


27.03.14

Quand le silence
N'est pas un choix
Et que l'âme
Se sent malade
A trop garder
En soi
La pensée devient
Le poison
Sans histoire à raconter
Juste des mots
De l'émotion à partager
Sans rien dire
La pureté
Des mots sans voix


mars 14

Tu m'a oubliée
Quelque part en chemin
Moi
Je n'ai pas bougé
Je suis restée
Là
J'ai attendu
Que tu reviennes
Que tu viennes me chercher
Je n'ai pas bougé
Figée
Là
Un coeur gros comme ça
J'ai espéré
Quoi ?
Je ne sais pas
J'ai appris qu'on ne revient pas
Pas sur ses pas
Jamais
Non
On s'en va
Sans se retourner
Pour oublier
Ce qui est resté là
On oublie
Du moins on le croit
Et pourtant
Moi
Je suis toujours là
Je suis toujours là.

2014